Assem Graïeb doit mener peut être sa dernière opération, peut être la plus périlleuse : se rendre auprès de Job, américain passé après la mort de Ben Laden, dans le camp des trafiquants.
Assem rencontrera Mariam, archéologue irakienne au détour de son voyage, ils s’aimeront une nuit mais cette nuit restera dans leur mémoire tout au long de leur long voyage. Mariam atteinte par un mal incurable en mission par l’Unesco, essaie de préserver de la destruction les objets des musées menacés par l’Etat Islamique et met ses dernières forces dans cette opération de sauvetage.
Parallèlement à ces deux personnages, l’on suit le Général Grant dans sa plus grande bataille face au Général Lee, Hannibal marchant sur Rome et Hailé Sélassié tentant de combattre le fascisme et de retrouver son royaume.
Je suis très partagée sur cette lecture car le roman passe d’un personnage à l’autre de pages en pages, même si l’auteur nous fait partager les états d’âme des différents protagonistes, sur leurs réflexions sur l’art de la guerre et sur le fait qu’une victoire est-elle une victoire quand elle a provoqué la mort de milliers d’hommes, de femmes et même d’enfants ? Même si Laurent Gaudé nous a habitués à faire des récits où les différents personnages ont un même but final, peut être parce que je suis une femme mais tous ces actes de guerre, de violence m’ont un peu « ennuyée » je dois l’avouer. C’est bien écrit, c’est épique et historique aussi mais à fur et à mesure des pages j’ai eu envie de laisser tous ces hommes s’écharper. Comment peut-on appeler une victoire ainsi alors qu’elle est bâtie sur du sang, des larmes, oui bien sûr l’idée est belle et bien trouvée mais je n’y ai pas trouvé du plaisir. Je l’ai lu jusqu’au bout malgré tout et cela c’est déjà une victoire.
Ciao
[…] Laurent Gaudé dont j’ai lu nombre plusieurs romans : Eldorado, Pour seul cortège, Ecoutez nos défaites mais étrangement je n’avais pas lu celui -ci dont je lisais beaucoup d’éloges, qui a […]
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