Résumé
C’est avec cet ouvrage explosif que William Faulkner fut révélé au public et à la critique. Auteur de la moiteur étouffante du sud des États-Unis, Faulkner a réellement bouleversé l’académisme narratif en plaçant son récit sous le signe du monologue intérieur, un monologue d’abord « confié » à un simple d’esprit passablement dépassé par les événements qui se déroulent autour de lui.
Confusément, les images qui lui parviennent font remonter ses souvenirs: il brosse de façon impressionniste et chaotique l’histoire douloureuse de sa famille. Vient ensuite le moment d’écouter les confessions de Quentin, son frère, exposant les raisons qui le pousseront à se donner la mort.
D’amours déçues en déchirements, la fratrie (qui compte un troisième membre ayant lui aussi son monologue) se désagrège. Jouant subtilement avec les différences de registres en passant d’un personnage à l’autre, Faulkner conclut en tant que narrateur extérieur ce roman violent où chacun se débat tant bien que mal sans réellement pouvoir se soustraire à un destin funeste.
L’Auteur
William Faulkner, (William Cuthbert Falkner de son nom de naissance), né en 1897 et mort en 1962, est un romancier, nouvelliste, scénariste et poète américain, considéré comme un écrivain majeur du XXème siècle.
Il appartient à une famille d’hommes d’affaire et de loi, ruinée par la guerre de Sécession.
Après avoir exercé différents métiers et vécu à New-York et à Paris, il revient habiter dans l’état qui l’a vu naître, à Oxford, dans le Mississipi. Il partage alors son temps entre la littérature et la gestion de ses terres.
William Faulkner est probablement l’écrivain américain qui a eu le plus d’influence sur la littérature contemporaine. En France, il a été découvert et commenté, en autres, par André Malraux, Jean-Paul Sartre et Claude Edmonde-Magny.
Ses romans les plus connus sont: « Le Bruit et la Fureur » (1929), « Tandis que j’agonise » (1930), « Sanctuaire » (1931), « Lumière d’août » (1932), et « Absalon, Absalon! » (1936).
William Faulkner a reçu le prix Nobel en 1949, le prix Pulitzer de la Fiction pour « Parabole », et le National Book Award à titre posthume pour l’ensemble de son œuvre
Mon avis
Oui je sais mais je me suis accrochée mais je n’arrive pas à suivre le récit.
Après une première partie narrée à Benji, puis le début de la deuxième narrée par Quentin je ne savais toujours pas où j’en étais.
Benji : idée intéressante de faire le récit à travers lui, simple d’esprit, qui raconte suivant ce qu’il ressent, qui vit le présent mais fait ressurgir le passé mais pour le lecture c’est très très perturbant.
Quentin : esprit torturé par j’étais déjà très perturbée quand j’ai commencé son récit et puis j’ai décroché.
Même en lisant la préface qui donne quelques pistes afin que le lecteur puisse se repérer et en sachant que je passe sur une pépite de la littérature américaine j’ai le sentiment qu’il me faudrait le lire plusieurs fois pour comprendre.
Il parait que le dénouement est des plus surprenants et qu’il permet de comprendre l’ensemble du récit ? Oui mais étant donné la complexité du texte j’ai même pensé aller (horreur) à la fin afin de connaître celui-ci et commencer la lecture ensuite du livre ….
J’ai un autre livre de cet auteur sur mes étagères et je ne renonce pas à le découvrir.
Ma note : *
Ciao