San Quentin. Dans la prison d’État, Darrell Standing, toujours soumis à la torture de la camisole de force, poursuit ses voyages extracorporels.
Il s’incarne dans de nouvelles vies – hommes, femme, enfant – à travers l’histoire du monde, qui nous font voyager du western au péplum en passant par la préhistoire. Pour garder la raison, Darrell Standing recherche et trouve des preuves de la réalité de ses vies antérieures.
S’ouvre également pour lui un abîme de réflexions sur l’immuable destin de l’humanité partout et toujours inféodée à l’amour, la superstition et la violence.
Finalement en marche vers la potence, il esquisse un sourire car il a cette phrase en tête : « Il m’a fallu mourir et mourir encore pour m’apercevoir que la vie était inépuisable. »
Ma lecture
Je guettais depuis plusieurs semaines l’arrivée du tome 2 du Vagabond des Etoiles car la lecture du premier tome m’avait bouleversée à la fois par les illustrations mais également par le roman dont il est l’adaptation. Je résume Darrel Standing, ingénieur agronome, est incarcéré car il a tué un homme alors qu’il était sous l’emprise de ce qu’il appelle la « colère rouge ». Son avenir est la prison à San Quentin mais il est ensuite soupçonné d’avoir introduit, à tort, de la dynamite dans l’enceinte carcérale. Persécuté par le Directeur de la prison mais également par le réel coupable du délit, il apprend d’un autre détenu le moyen de s’évader alors que son corps est emprisonné dans une camisole de force intégrale qui immobile tout son corps….. Mais pas son esprit. Grâce à lui il va pouvoir s’évader mentalement en se remémorant ses vies antérieures.
Cet ouvrage est une totale réussite à la fois par la beauté de la mise en illustrations de Riff Reb’s mais également par l’histoire tant elle est chargée de messages, d’émotions et d’humanité de la part de cet homme qui attend son exécution et qui réussit à s’évader et à remonter le temps en montrant toutes les facettes du monde depuis la nuit des temps dans ce qu’il peut y avoir d’injustices, de violence, de traitrises et de lâchetés que l’on soit homme, femme, enfant.
Jack London est pour moi à la base un des plus grands auteurs américains car dans ses romans il met en évidence le monde et ses travers, sa perversité et Martin Eden est pour moi son chef-d’œuvre et c’est ici encore le cas. Mais la patte de Riff Reb’s réussit à exprimer par ses illustrations toute la violence des humains et du monde. Les visages sont d’une rare expressivité, les illustrations se suffisent parfois à elles-mêmes tant elles sont chargées de sentiments, d’actions et, même si je n’ai pas lu encore le roman initial mais cela se fera un jour, la force du message de l’auteur américain est respectée jusqu’à la fin….
Un texte fort, des illustrations en adéquation totale avec le sujet….. On prend une claque à la fois visuelle et morale.
J’ai beaucoup aimé.
Editions Soleil / Noctambule – Octobre 2020 – 104 pages
Je viens de rajouter les tomes 1 et 2 de cette BD à ma liste de livres Babelio. Les illustrations sont sublimes et le récit me plaira sans aucun doute. Merci pour tous ces conseils BD ! 🙂
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Ces deux albums sont des merveilles 🙂
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Ton billet me rappelle qu’il faut absolument que j’emprunte cette série à la biblio 😍
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Absolument puis le roman…😉
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je n’ai pas vu le premier .. du coup je note !
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il va aller rejoindre leT1 dans ma PAL j’essaierai de les trouver à la BM un jour tout refonctionnera peut-être 🙂
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